Les quatre joueurs qui vont représenter Madagascar au championnat du monde de pétanque du 1er au 4 décembre ont été présentés à la presse hier dans les locaux de l’hôtel Colbert.
Nanou Christian Andrianiaina, Tita Razakarisoa, Lova Rakotondrazafy et Hery Razafimahatratra ont été finalement choisis pour faire partie de l’équipe nationale malgache lors du sommet mondial de la pétanque au Palais des Sports et au gymnase de Mahamasina pendant quatre jours autant le dire festifs car outre une organisation bien en place doublée d’une animation, il y aura même un authentique fan zone comme lors des grands événements mondiaux.
Hors de …prix. Comme la THB s’est portée volontaire pour la tenue de ce fan zone, la bière coulera à flots pendant ces quatre jours où les moins nantis verront sur écran géant tout le déroulement du championnat du monde. Car dans la salle, ce sera encore une tout autre histoire avec un prix d’entrée presque hors-norme de 15 000 ariary pour une finale de pétanque alors que les amateurs de cette discipline sont loin d’être riches.
Mais que voulez-vous, l’organisation d’un championnat du monde est devenue une affaire de gros sous comme l’est aussi le Mondial de football toute proportion gardée.
Comme il s’agit d’une première à Madagascar, toute discipline confondue qui plus est, le comité de pilotage ou plutôt Synergy Communication n’y est pas allé avec le dos de la cuillère en faisant fi du pouvoir d’achat d’un Malgache moyen et en prenant peut-être exemple sur le championnat du monde de Grenoble où le prix d’entrée était de 10 euros.
Des gens d’expérience. Voilà pour ce qui est côté cour, côté jardin, Madagascar a une équipe capable de ravir le titre. C’est la déclaration de l’ancien champion du monde malgache de 1999 à la Réunion en l’occurrence le pointeur du groupe Kailas Oukabay, qui est mieux placé pour avoir battu en finale la triplette française formée de Suchaud, Leboursicaud, Lacroix et Quintais.
C’est-à-dire pratiquement les mêmes joueurs qui font aujourd’hui figure d’épouvantail car seul Quintais n’en fait pas partie en cédant sa place à Dylan Rocher.
Des sacrés clients en somme avec 26 titres mondiaux à la clé. Mais le camp malgache garde espoir en mettant tous les atouts de son côté en optant pour des gens d’expérience pour l’encadrement car si le poste d’entraîneur est confié à Honorus, plusieurs fois champion de Madagascar, celui de coach est attribué au vice champion du Monde de 2010 en l’occurrence Dolys Randriamarohaja.
Clément RABARY
Source: Midi-madagasikara du 09/11/2016.